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Ne vous êtes vous jamais demandé où vous seriez si vous aviez marché droit devant vous chaque jour au lieu de faire vos trajets quotidiens ?
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vendredi 28 juillet 2017

Darya Ye qonduz River

Ma route longe le majestueux fleuve Kunduz. Bien que je sois dans le désert, ce fleuve descend de l'Himalaya et de gros blocs de glace dérivent à sa surface. Un bateau qui remonte le Kunduz racle contre un glacier dérivant et semble en détresse. Des camions s’arrêtent pour porter secours. Alors que m'approche du bord, je remarque une curieuse pierre tombale à moitié engloutie sous le fleuve.
The beautiful walk : 7 911,20 km



Je joins mon aide aux bonnes âmes qui tentent d'aider le navire dérivant. Bientôt, le navire est arrimé au bord et à l'abri pour des réparations. tout le monde me remercie.

mercredi 26 juillet 2017

Kunduz

Après 60 km dans le désert, Kunduz apparaît comme une petite ville rurale et colorée : les habitants portent des tchapanes, des longs manteaux vivement colorés. Pourtant la tension est palpable, quand un drone vole dans le ciel ou qu'une patrouille militaire circule : l'ombre du conflit récent avec les talibans n'est pas loin...
The beautiful walk : 7 868,75 km




Je visite la citadelle de bala hissar. Je grimpe, et si le panorama sur le désert est intéressant - mais épuisant en pleine journée - la citadelle en elle-même est décevante : il n'en reste rien. et il fait trop chaud pour imaginer !

vendredi 21 juillet 2017

Afghanistan

La route descend vers un fleuve aux eaux boueuses enjambé par un pont de métal.
Au delà, le vert du généreux Tadjikistan se fait manger par le désert et les montagnes de l'Afghanistan. Le poste frontière est occupé par des forces militaires occidentales ; des hélicoptères de combat volent en hurlant au dessus de moi. Ce pays n'a connu que la guerre. Sa traversée, difficile, sera la dernière étape avant les contreforts de l'Himalaya et le Pakistan, puis l'Inde. Et puis qui sait, peut-être y trouverais-je autre chose que la guerre ?
The beautiful walk : 7 808,10 km





En route !

mercredi 19 juillet 2017

Bolshevik

Je descends une cote verdoyante montrant au loin les déserts Afghans. Bolshevik, puis Dusti, sont de minuscules villages et la route disparaît sous l'herbe. Je continue vers le sud...arrivé au sommet d'une colline, je vois un singulier spectacle : de vieux hommes européens avec des filets à insectes courent après de jeunes autochtones portant des petites caisses. Dans les hautes herbes, ils progressent lentement.
The beautiful walk : 7 780,16 km




Je poursuis ma route. Inutile de courir après les ennuis

mardi 18 juillet 2017

Kolkhozabad

Cette ville me semble...paisible. À vrai dire, la température est douce, les pins parasols sentent la résine, et j'entends des cigales. Si la mer n'était pas à des milliers de kilomètres, je croirais au bord de la méditerranée...dans cette ville au climat étrange, je peux visiter...
  1. La Mosquée locale
  2. une usine de gaz liquide
  3. Un moulin à farine industriel
The beautiful walk : 7 750,92 km




Je visite le moulin à farine industriel. L'usine est fermée mais je grimpe en haut d'un silo : la vallée de kathlon s'étend devant moi en alternances de désert et de verdure, et je devine au loin ma prochaine étape, l’Afghanistan. Magnifique !

samedi 15 juillet 2017

Qurgonteppa

Qurgonteppa est une grande ville de 50 000 habitants, pas trop pauvre, riche de 2 universités et de nombreuses usines de coton. XXIe siècle oblige, je vois même des industries et des écoles liées à la télécommunication. Je vois un district de la ville occupé par des forces russes installées ici. Également, d'antiques ruines disparaissent englouties dans les eaux de la Vaksh. Enfin, sur une colline derrière laquelle disparaît le soleil, et d'où sourde une ambiance maléfique, je vois quelques tentes abandonnées.
The beautiful walk : 7 722,31 km




Je plonge dans la vaskh voir les ruines, elles sont à moitié englouties. Je patauge, l'eau jusqu'aux genoux, à la recherche d'une jolie inscription. en soulevant la boue, je repère un objet brillant : une pièce de monnaie antique, lorsque la cité était autonome et s'appelait levakand. quel trouvaille ! même si je suis trempé...

vendredi 14 juillet 2017

Vakhsh River Bridge

Me voilà face à un dilemme : face à moi s'étend le flot large et puissant du fleuve Vakhsh, le principal fleuve du Tadjikistan dont le courant est renforcé par la fonte des glaciers sous l'influence du réchauffement climatique. Ajoutons que le fleuve charrie d'innombrables polluants agricoles et les eaux de rejet d'une centrale nucléaire. MAIS le seul pont, devant moi, est un pont ferroviaire de 150 m. Si un train vient...J’aurais des ennuis. Mon objectif est de l'autre coté. Que faire ?
  1. Traverser rapidement le pont
  2. Traverser à la nage
  3. Attendre le prochain train
The beautiful walk : 7 707,16 km




J'attends le prochain train. C'est long, mais je joue la prudence. une demie journée passe et je me demande si cette ligne est vraiment utilisée...et au moment où j'allais tenter la traversée, deux trains arrivent et se croisent ! ouf, c'est le moment de traverser ! Je suis de l'autre coté.

Uyali

Le village d'Uyali fait peine à voir. D'abord, il y a d'immenses coulées de boue partout qui ont enseveli la moitié du village. Sur la boue, des maisons neuves ont été construites et seraient belles si les alentours étaient au niveau : mais hormis la boue, des sillons d'ordures coulent dans l'unique rue ; il n'y a pas d'égouts. Devant ma mine dépitée, une femme tadjik se plaint que le gouvernement à reconstruit sans faire de toilettes ou d'égout et tout le monde en souffre. Seul joyau dans ce tableau sinistre : de magnifiques grenadiers sont chargé de fruits rouges et gros.
The beautiful walk : 7 692,56 km




Je goûte les grenades. Elles sont effectivement délicieuses. J'en achète un sac qui fera mon dessert pour mes prochains jours de marche.

jeudi 13 juillet 2017

Mekhnat

Les prairies émeraude de la vallée se bombent de petites collines plantées de vignes. Je passe une plaque de cuivre à moitié détruite portant le nom de Staline pour découvrir les premières lettres occidentales depuis des milliers de kilomètres : une entreprise américaine s'est établie au nord du village, et ses bâtiments blancs surplombent la route. Le village est propre et tranquille, et il y a même une agréable terrasse où déjeuner




Je visite l'entreprise, on vous reçoit assez froidement : l'entreprise, un consortium moderne, est un producteur grossiste qui ne fait ni goûter ni ne vend au détail. J'ai droit à une visite succincte dans des locaux modernes qui rompent avec le charme du Tadjikistan. dommage...

Dahanakiik

D'un coté de la route s'étend, comme une mer d'émeraude, une herbe grasse et abondante, une merveille dans un pays de roches désertiques. Là, le long de petits ruisseaux qui serpentent se dressent de nombreuses maisons, fatiguées, en bois. Un chemin monte le long d'une falaise.
The beautiful walk : 7 675,25 km




Je visite le village. Je remonte le vieux sentier qui longe le ruisseau : hum, il n'y a pas âme qui vive. les bergers sont-ils partis pour la transhumance ? est-ce un village de tourisme ? un village abandonné ? Je ne pouvais qu'imaginer des réponses à ces questions.

dimanche 9 juillet 2017

Tubek

Tubek, à l'exterieur de Dushambé, est un grand échangeur d'autoroute vide qui jouxte un lotissement assez moderne. Une petite maison verte est construite au bord de la route, et un homme dans un uniforme usé en sort. Il parle en tadjik et me demande, avec des gestes, d'étaler toutes vos possessions sur le sol.
The beautiful walk : 7 642,15 km




Je prends la fuite, mais l'homme donne l'alarme. Je suis poursuivi par une voiture, fouillé, emprisonné. je comprends alors que je suis sur l'autoroute de la drogue, qui joint l’Afghanistan aux trafics, et que ma fuite m'a rendu suspect. Après une attente trop longue, je suis libéré...

Dushanbe

Le chemin des montagnes serpente vers une immense cité : Dushanbe, la capitale du Tadjikistan. Une grande arche d'or me mène vers une ville dense et presque moderne : je vois même des avions. Au delà, au sud, c'est la route menant à ma prochaine étape, l'Afghanistan, un chemin au nom sinistre «d'autoroute de la drogue». Je me repose et fais le plein de nourriture et considère faire un peu de tourisme avant de repartir. Je vois notamment un parc, un immense poteau, et un bâtiment ouvert dans une petite rue derrière la mairie.
The beautiful walk : 7 622,90 km




Je visite le parc. C'est en fait le zoo de Dushanbe, célèbre pour ses très nombreux animaux (plus de 500). Je suis impressionné par les éléphants et la grande diversité d'oiseau...mais un peu inquiet que souvent, une simple barrière de métal de 1m me sépare d'animaux sauvages. a vrai dire, le pire se produit : un ours grimpe au dessus et commence à semer le chaos dans le parc ! Je m'en sors « plutôt bien » car je ne suis que renversé et piétiné par 400 kilos, me brisant une cote. Je passe 2 jours à l'hôpital.

samedi 8 juillet 2017

Chorbogh

La ville de Chorbogh surplombe la Zeravshan mais est différente des autres : je vois des petites maisons colorées plongeant sur un grand centre frappé de cyrillique, et...une piscine olympique ? Bizarre par 10° et 4000 m d'altitude...les rues sont absolument vides et l'atmosphère est étrange.




Je visite le grand bâtiment. Je rentre et je croise beaucoup d'enfants et d'ados...presque que cela en fait ? que se passe-t-il ici ? c'est une colonie de vacances ? il n'y a même pas un adulte. malheureusement, la barrière du langage est trop importante et je ne connaitrais jamais le secret de ce village d'enfants.

jeudi 6 juillet 2017

Pugus

Ma piste sinue de cols en cols, toujours à plus de 3000 m, et me voici descendants vers le « village » de Pugus. Pugus est un simple poste de surveillance datant de l’ère soviétique pour d'immenses pipelines charriant... Je ne sais même pas quoi. À vrai dire, il y a un gros bâtiment intriguant qui fait l'essentiel de Pugus. Ancien mais propre, aux immenses vitres, il a un aspect officiel intriguant. Quelques pauvres maisons en travaux se pressent contre lui.
The beautiful walk : 7 583,33 km




Je frappe au grand bâtiment, c'est un immense sanatorium pour aider les enfants de la région. celle-ci a été longuement utilisée pour exploiter de l'aluminium, industrie ayant pollué l'eau et l'atmosphère, et ce bâtiment est la petite réparation des autorités envers une population largement oubliée. Le bâtiment est assez vides, vieux comme jeunes ayant besoin de travailler. J'erre dans les pièces froides et dans un kiosque surplombant un jardin mort à force d'être arrosé d'eau empoisonnée. quel gâchis. mais quelle atmosphère !

mercredi 5 juillet 2017

Kalon - Fann Mountains

Me voilà au cœur des montagnes Fann du Tadjikistan, dont la beauté est sidérante. Les sommets enneigés et pointus surplombent une vallée verte aux arbres rares. Le petit village de Kalon, à peine quelques maisons, est au fond de la vallée. Un mince sentier part vers le haut du sommet le plus proche, mais j'ai déjà un peu froid alors que je n'ai pas les pieds dans la neige...
The beautiful walk : 7 563,78 km




Je brave le froid pour atteindre le sommet, je tente le chemin vers le haut. Je veux vraiment voir le paysage d'en haut mais le froid et le manque d'oxygène m'épuisent lentement mais surement... Je suis obligé de battre en retraite vers une route nationale toute proche...une prochaine fois !