Je viens de marcher plus de 100 kilomètres dans le désert de sable de l'Iran. Les nuits étaient froides mais m'offraient à chaque fois l’immense voie lactée qui coupait le ciel nocturne en deux. Les jours étaient épuisants et parfois même je manquais d'eau de façon inquiétante, mais j'ai toujours trouvé un puits, une oasis, un petit cours d'eau ou une main secourable.
Couvert de poussière, la peau usée par le soleil, J'arrive aux portes de Damghan, une ville qui abritait il y a 6000 ans des palais immenses de royaumes oubliés.
La légende raconte qu'à cette époque, la ville abritait des Mages.
Écrasée de chaleur, il n'y a pas grande monde dans les rues.
The beautiful walk : 5 693,84 km
Je ne suis pas en meilleure forme, mais je décide de visiter l'immense temple de Tarikhaneh transformé en mosquée. Un minaret attire mon attention. Il est gravé de calligraphies oubliés et il est expliqué que personne n'a pu, à ce jour, traduire ce texte coufique en entier. J'en fait une copie pour l'étudier. Demain, je dois partir à nouveau pour une très longue marche dans le désert. Qui sait ? J'aurai peut-être une illumination !!