Celtikozu

Je continue mon périple dans les rizières turques...la boue devient mon nouveau sentier et les paysans courbés ma seule compagnie. Le soir tombe et dans le petit hameau non loin j'entends une musique joyeuse : c’est un mariage ! Autour d’un grand feu se dresse un banquet de riz et de viande cuite. La mariée est couverte de colliers en or qui semblent lourds. La musique est forte et les gens sont joyeux.

The beautiful walk : 3283,76 km

Je participe au mariage. On m'invite joyeusement à la table. Les agneaux ont été tués le jour même, la viande fraiche et grillée est délicieuse. Je passe une soirée envirante - sans alcool.

Ortalica

Une fois de plus, j'ai du mal à me croire en Turquie : étagées devant moi, des rizieres traditionnelles miroitent sous le soleil. J'avance dans les sentiers boueux qui les traversent, vers, au loin, le minaret d’une mosquée.

Au fond d’une rizière, je vois quelque chose qui brille.

The beautiful walk : 3270.74 km

Je ramasse la chose brillante, il s'agit d'un vulgaire clou, ce qui me déçoit, d'autant plus qu'un paysan vous invective sur le fait que je saccage ses rizières !!

Tosya

Tosya est une jolie et grande ville qui a les atours d’une ville touristique tout en étant une ville centrée sur l’agriculture. De nombreux enfants vont dans de nombreuses écoles alors que je rentre dans la ville de bon matin.

The beautiful walk : 3252.08 km

Je visite le lac voisin, il est entouré de pins et absolument tranquille, me donnant une idée de ce que pourraient être les grands parcs naturels Américains.

Akbük

Je redescends les montagnes de Turquie vers l’est, une direction que je prends désormais très souvent. Plus qu’en traversant le Bosphore, j'ai l’impression, en laissant les montagnes enneigées derrière moi, que je quitte le monde occidental.

La nuit est bien avancée quand j'arrive dans le minuscule hameau d’Akbuk, si pauvre en visiteurs qu’une paysanne s’enquiert de mon sort et me propose un repas et un lit. Je suis touché par son accueil.

The beautiful walk : 3240.36 km

Je demande son histoire, la dame m'explique qu'elle est dans l'agriculture fruitière et qu'elle est de l'ethnie Qizilbash, ce que je peux constater à ses yeux allongé. Je passe une bonne nuit chez elle.

Ilgaz

Je grimpe encore, alors que l’altitude était déjà élevée et que l’air était un peu plus rare. Des flocons tombent sur mes épaules. J'ai froid. Je suis vraiment en Turquie ? Difficile de croire que je suis bientôt dans les déserts de l’Iran…

J'ai bientôt de la neige jusqu’aux genoux. Ca va être difficile d’avancer…

The beautiful walk : 3216.30 km

Je vais vers les ruines de pierre, ce sont d'antiques ruines qui datent de la conquête Hellène. Ce n'est pas un chalet, mais attendre que la neige cesse dans ces colonnes effondrées a un petit côté romantique unique.

Corekciler

J'ai hâte de découvrir le mystérieux village de Corekciler, car si mon dictionnaire est juste, cela veut dire “Beignet” en turc. Les maisons de bois sur le plateau longent des haras de chevaux de labour. A priori, personne ne vend de beignet.

The beautiful walk : 3200.42 km

Je demande des beignets. Un homme s’esclaffe et me raconte que le village porte ce nom car il y a très longtemps, les habitants avaient fait des beignets pour sustenter les soldats du sultan qui avait rebaptisé le village ! 

Kurcunlu

J'avance toujours sur des hauts plateaux d’herbe rase. A nouveau, une ville au loin, surplombée d’une large forteresse de pierre où se dresse le drapeau turc. Je vois aussi des hommes vêtus de blanc transporter des caisses au loin.

The beautiful walk : 3171.61 km

Je visite la forteresse, c'est une place forte datant de la dernière guerre, très bien entretenue, et la vue sur le plateau est assez fantastique.

Atkaracalar

Je remonte un sentier embourbé par les pluies récentes. Je suis à présent dans “les montagnes de brume” - du brouillard mais en fait des nuages qui restent accrochés aux sommets et qui empêchent toute vision. Je crains d’être à nouveau pris dans un orage…

The beautiful walk : 3158.55 km

Je m'abrite sous un gros rocher de calcaire. Mon intuition n'était pas mauvaise, car une petite pluie tombe encore et dissipe les nuages

Cerkes

Encore ces pluies...un rideau épais d’eau venu de la mer du nord, dense comme une mousson, tombe sur moi alors que m'approche d’une ville dans un creux de falaise où coule une rivière : Cerkes. J'ai déjà de l’eau jusqu’aux chevilles…

The beautiful walk : 3145.05 km

Je monte dans la montagne proche. Je crains d'être noyé dans les innombrables torrents, mais je découvre à flanc de falaise une grotte. Je ne suis pas seul. D'ailleurs : des locaux m'expliquent qu'elles servent de refuge depuis des temps immémoriaux. D'ici la vue sur la vallée inondée est magnifique.

Kadiköy

Je devrais être dans un village du nom de Yenikoi...mais je suis dans un grand pré avec plein de moutons. Au loin, des bergers arrivent d’un pas pressé vers vous.

The beautiful walk : 3130.50 km

Je les accueille. Yenikoi est un village qui a disparu progressivement, expliquent les bergers Kurdes, mais nous restons ici quand même. Ils montes des yourtes où je passe la nuit !

Bayindir

Ce petit village pauvre de montagne est construit autour d’une grange et abrite une vingtaine de familles. Mais tout autour, les collines pelées montrent un étalage de ruines antiques innombrables qui luisent sous le soleil couchant.

The beautiful walk

Je me renseigne sur l'histoire, un local baragouine qu'autrefois, ce lieu était l'emplacement de nombreux temples pour la ville d'Antoniopolis. Intéressant ....

Kapakli

Je progresse sur le plateau d’herbe verte, étonné de trouver ce climat alpin dans des latitudes si basses. Au loin, je vois un village de maisons carrés et de yourtes : Kapakli. J'ai l’impression d’être également dans un autre siècle. Un kurde amical me fait asseoir sur un tapis et on me propose à manger 

The beautiful walk : 3090.62 km

Je goûte des Kedi Batmaz... MMM .... ON dirait des gnocchis avec un goût unique. C'est très bon !

Gerede

Je grimpe sur des kilomètres...pour arriver à un plateau qui me rappelle fortement l’Autriche : l’herbe haute et verte se dispute aux genets jaunes, avec, au loin, des monts enneigés. Je vois même des chalets ! Cet endroit, en plein milieu de la Turquie, est surprenant !

The beautiful walk : 3073.72 km

Je visite le village, il y a des gens qui pressent une huile très rare, l'huile d'esentepe. On m'en donne quelques gouttes

Yenicaga

Cette petite ville construite autour de vieux bâtiments turcs longe un grand lac survolé par des millions d’oiseaux. La balade au bord du lac me revigore et m'enchante.

The beautiful walk : 3051.37 km

J'observe les oiseaux, les cigognes qui circulent entre l’Europe et l'Afrique forment des V magnifiques dans le ciel.

Yenicaydurt

Une pluie intense tombe sur moi alors que je traverse ce qu’il paraît être le plus petit village de Turquie. Déjà, des rivières de boue se forment sur les routes. J'ai du mal à voir. La situation se présente mal.

The beautiful walk : 3027.79 km

Je frappe à une porte, personne ne m'ouvre. Mais dans le cataclysme du dehors peut-être mes coups ne sont pas entendu. En tous les cas, la pluie monte jusqu'à mes genouxet me trempe pour 2 jours. Je passe un très mauvais moment !

Bolu

Voici une longue ville organisée autour d’une seule immense avenue bordée de nombreux magasins. Le trafic, entre Istanbul et Ankara, est intense. Je vois aussi une fontaine et de nombreuses personnes prenant de l’eau avec des récipients.

The beautiful walk : 3018.87 km

Je vais voir la fontaine, l'eau est chaude !

Dariyeribakacak

Ce village, non loin de la mer noire au nord, me surprend un peu : les gens y sont très très accueillants, et ils veulent tous me montrer quelque chose. On me propose à manger, à visiter le village ou les environs, des cadeaux...je ne sais pas bien quoi penser.

The beautiful walk : 2993.88 km

Je suis un couple qui m'emméne en haut d'une colline, la vue est splendide. Ils me parelnt aussi de guerre et d’Atatürk, mais je ne comprends pas du tout.